Dans les GEM, le mot "bar" est parfois tabou tant il peut être source de déboires pour certains. Chez nous, on a décidé de le mettre à l'honneur ! Il est même la nouveauté de cette fin d'année. Mais avant que chacun puisse consommer sans modération, il faut mettre en place certains réflexes qui ne sont pas du goût de tous. Et pourtant...

 

 


Passer de la doudouthérapie au choc effroyable des attentats a été rude. Au GEM, on fait tout ce que l'on peut pour s'entraider, se soutenir et traverser tant bien que mal les incessantes tempêtes sous nos crânes. Hélas, la folie meurtrière des dernières semaines qui a semé la terreur, la mort et son cortège de peurs nous atteignent une nouvelle fois en quelques mois. Que faire, lorsque l'on a déjà beaucoup de mal avec les vicissitudes de la vie. Comment s'y prendre pour se protéger un tant soit peu ? Chacun a développé ses propres stratégies. Rester informer au maximum, cela procure un certain sentiment de contrôle de la situation. Ne plus regarder les infos ni même écouter la radio, histoire de se protéger, à minima certes, puisque cela revient dans toutes les conversations.

 

 La quoi ? Ben oui, la doudoutherapie. Très prisée par les enfants, cette thérapie est également l'apanage des grands... en toute discrétion.

Au GEM, nous avons une petite fée. Oui, oui, une vraie. La preuve ? Elle travaille à "L'Atelier des fées" de l'association ISATIS ! La spécialité de cet atelier est de remettre à neuf jouets et matériel de puériculture. Le tout est offert par de généreux parents, ravis de débarrasser leurs appartements avant de les remplir de nouveaux jouets et autres appareils encombrants, parfois peu utiles et surtout peu utilisés. Une fois reconditionnés, ils sont revendus pour une somme modique à de nouveaux parents beaucoup moins aisés que les premiers. Ainsi va la vie des petits consommateurs que nous sommes tous, avec ou sans moyens.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les multiples vertus du chocolat sont bien connues. Elles ne sont d'ailleurs plus à démontrer. Toutefois, il est important de continuer à tester. Régulièrement. On ne sait jamais...

En ce qui nous concerne, nous sommes très vigilants en terme de qualité. On vérifie aussi souvent que possible. Le chocolat sous toutes ses formes et dans tous ces états, on connaît.

 

Au CISS CORSE, l'entraide n'est pas un vain mot !
Le credo est "les amis de mes amis sont mes amis". C'est donc, grâce à la Présidente de la bien nommée "Salvia", qu'est arrivé jusqu'à nous un beau cadeau. Une belle personne désireuse de mettre tout son savoir faire à notre portée. Et vous savez quoi ? Elle est peintre !

Cela faisait trop longtemps que nous n'avions plus touché à nos pinceaux. Et comme vous le savez, nous avons été gâtés par notre bienfaiteur, nous avons tout un tas de matériel à notre disposition. Alors, à nous de jouer !

 

L'autre jour, nous nous sommes retrouvés "Au pied de la lettre". C'est le nom de l'association qui abrite une Galerie d'Art minuscule et chaleureuse et un Atelier d'Ecriture pour un petit groupe de privilégiés. L'année dernière déjà, nous avions participé à un atelier. Puis, ainsi vont les choses dans un GEM, nous n'y étions pas retournés... Pourtant, nous avions adoré l'ambiance feutrée tout en étant décontractée. Et les beaux textes partagés.

 

Cherchez l'erreur ! Non, plutôt le lien entre les trois...
Chaque 10 octobre célèbre la journée mondiale de la santé mentale instaurée par l'OMS.
Cette année, elle avait pour thème « la dépression : une crise mondiale ».
Si bon nombre d'entre nous n'ont hélas pas échappé à ce fléau, ce n'est pas une raison pour déprimer encore plus.

Pour sa deuxième édition, le CISS Corse a frappé un grand coup.
L'année dernière déjà, avait été une réussite. Cette année, les associations adhérentes, dont le GEM fait partie, ont été servies sur un plateau. Chouchoutées de A à Z. Tout avait été pensé ! Rien n'a été laissé au hasard.

 

09-31-20... Non, ce ne sont ni les prédictions du loto, ni un numéro de téléphone.
Alors quoi ? Et bien ce sont les numéros des départements qui ce sont rencontrés hier pour une super journée INTER-GEM.

On continue le jeu des devinettes ?

 

 

l’Arinella

 

ce que renvoie la lune

sur la plage sans dune

éclaire un festin

fait de tout petits riens

et les vies décousues

qui traînent leurs vécus

se racontent des riens

où se tisse le lien

de paroles sincères

de rires éphémères

 

les accords de guitare

les efforts de mémoire

et tout ce qu’on partage

là sur cette plage

peu à peu nous entraîne

vers l’oubli de nos peines

 

et alors il se grave

sereins et sans entraves

dans nos âmes apaisées

les souvenirs légers

d’une soirée amicale

sous la lumière pâle

 

 

Denis, le 25/09/2015

 

 

Si c'était une épreuve, elle en fût l'héroïne...
C'était pendant les 15 derniers jours. Émilie a fait le pari d'ouvrir le GEM. Toute seule !

Si elle n'est pas pleinement satisfaite, il n'en reste pas moins que l'expérience est intéressante à plusieurs égards.
Tout d'abord, cela lui a permis de mesurer à quel point il n'est pas facile de mobiliser les membres d'un GEM. Par deux fois, personne n'est venu. Pourquoi ? Pour l'instant, elle n'a pas encore la réponse. Mais cela l'a fortement troublée.

 

Notre projet pour la dernière soirée du mois d'août était une nouvelle escapade au Parc Galéa. Le temps n'étant pas de notre côté, on s'est naturellement replié  au GEM.  Plan B : un nouveau shopping de nuit.

Hélas, encore une fois, tout ne s'est pas passé au mieux. Pourtant, comme d'habitude, la soirée avait bien commencé. Un bon plat de pâtes pour rassasié tout le monde. Et après, avoir tout débarrassé, on devait partir faire notre shopping... de musiques dans les rues de la ville.

Mais dans un GEM, la souffrance des uns rencontrant celle des autres, il n'est pas impossible qu'un conflit larvé voit le jour. Et ce fut le cas chez nous justement ce soir là.

 

Depuis le temps qu'on en parlait, ça y est, on l'a fait ! On est allés au bowling ! C'était vraiment super sympa. Même si cela n'a pas été si facile... Ben oui quoi, imaginez-vous porter des chaussettes par cette chaleur ! Mais non, on plaisante. C'est climatisé. Vous pouvez y aller, même en plein été.

À part Éric qui maîtrise drôlement bien la technique, pour les autres, on étaient tous au même niveau. Au niveau du plancher ! On a eu la chance de bénéficier de ses précieux conseils. Cela nous a permis de doucement progresser. Et vous savez ce qu'il y a de formidable ? C'est qu'on a devant nous une sacrée marge de progression. Disons-le carrément : un boulevard ! Aussi large et aussi long que la piste sur laquelle on jouait. C'est dire !

Au fait, mine de rien, on a trouvé qu'elles étaient drôlement loin ces fameuses quilles !!!

Hier, il fallait vraiment être motivés pour aller à Corte sous cette satanée chaleur ! Depuis plusieurs mois, de nombreux sujets animent les débats et préoccupent les citoyens. Il en est un qui nous inquiète particulièrement. Enfin, du moins, pour ceux qui se sentent concernés. Ce n'est pas que les autres ne le soient pas. Mais leur combat en ce moment est ailleurs. Comment se mobiliser un tant soit peu quand on n'a même plus de force pour soi ?
Que l'on court se mettre à l'abri dans un hôpital ou une clinique... Ou que l'on reste cloîtré chez soi !

Donc, ceux qui étions présents, et bien, on voulait participer à notre façon à cette réunion. Une bonne idée à la base. Comme toutes celles initiées par l'association Umani.

 

Une fois de plus, la météo nous impose d'une part son calendrier, d'autre part, la prudence.

Cette fois-ci donc, rendez-vous à la plage était pris pour la fin de l'après-midi. Ceux qui voulaient participer devaient amener leur pique-nique. À notre arrivée, il y avait encore beaucoup de monde. Des familles,

des couples, des petits groupes et même un grand, d'une trentaine de personnes. Super équipé, chaises, tables et glacières de toutes les formes et de toutes les couleurs. Ils avaient même prévu la musique et chantaient à tue-tête des tubes des années 80 ! On s'est dit que ça devait être les membres d'une association ou d'un groupe issu des réseaux sociaux. Enfin, un peu comme nous finalement, ils se regroupent par affinités, sauf qu'eux ne souffrent certainement pas tous de difficultés d'ordre mental... Toutefois, vu de loin, franchement, on ne faisait pas la différence ! On aurait même pu penser l'inverse... C'est vrai quoi, ils étaient carrément installés avec tout leur barda, à quelques mètres à peine de la terrasse d'une paillote. Sur le moment, on a trouvé que c'était tout de même gonflé. Même nous, on n'aurait pas oser. Mais ça, c'était avant !

 

Et c'est déjà demain ! Après la belle soirée le nez dans les étoiles et la courte nuit, les plus courageux d'entre nous se sont retrouvés pour une nouvelle escapade au bord de la rivière.

Sur la terrasse, sur les rochers, dans l'eau... En ce samedi, nous étions nombreux à nous retrouver sur les rives du Bevinco. À la recherche d'un peu de fraîcheur.

Les parents, les enfants, les cousins... Tout ce petit monde piaillait, nageait, s'éclaboussait, s'esclaffait... Les grands jouaient aux cartes pendant que les petits partaient en bande joyeuse chercher des têtards.

On aime bien être les observateurs bienveillants de ce microcosme. Entendre des petits bouts de vie de ces vacanciers. Regarder les plus petits évoluer et progresser dans cet environnement sauvage.

 

Ce Parc est vraiment un lieu très spécial. 

Et nous, on se dit qu'on a bien de la chance de pouvoir le fréquenter aussi souvent.

Pas de stress pour se garer, le parking est prévu à cet effet. Yannick, la charmante hôtesse au sourire franc et chaleureux, reconnaît chaque visiteur et à toujours un mot gentil pour chacun. Une direction et une équipe de petites main et de gros bras toujours en action et pourtant très discrète. Un programme varié tout au long de l'année. Bref, tout le monde se met en quatre pour donner vie à ce lieu. C'est une réussite totale. Quelque soit l'espace que l'on souhaite explorer, une douce sérénité vous enveloppe. Qu'il y ait ou pas du monde, qu'il y ait ou pas d'animation. Il faut bien le reconnaître, le PARC GALEA a un petit quelque chose en plus !

 

Quel point commun y a-t-il entre un repas au resto, des extraterrestres, des fous rires, des icônes de téléphone qui disparaissent mystérieusement, des paréos en guise de vestes, des larmes, un taxi décommandé, une soirée musicale ?


Langue au chat ? Le GEM. Et oui, même quand tout le monde part dans les meilleures dispositions pour passer une petite soirée sympa dans un village, l'imprévisible plane toujours. Et hier, hélas, il fût une nouvelle fois au rendez-vous.

Chaque été, nous allons à Rutali, pour voir nos amis jouer du théâtre. Cette année, point de pièce. En revanche, la promesse d'une nuit toute en musique jusqu'à l'aube. De mémoire de rutalais, Robert, en l'occurrence, il paraît qu'il y a 10 ans, cette soirée avait été une réussite. On ne voulaient donc surtout pas rater ça ! Mais, les crises, hallucinations, et autres phénomènes, ne nous auront pas facilité la tâche...