Ce Parc est vraiment un lieu très spécial.
Et nous, on se dit qu'on a bien de la chance de pouvoir le fréquenter aussi souvent.
Pas de stress pour se garer, le parking est prévu à cet effet. Yannick, la charmante hôtesse au sourire franc et chaleureux, reconnaît chaque visiteur et à toujours un mot gentil pour chacun. Une direction et une équipe de petites main et de gros bras toujours en action et pourtant très discrète. Un programme varié tout au long de l'année. Bref, tout le monde se met en quatre pour donner vie à ce lieu. C'est une réussite totale. Quelque soit l'espace que l'on souhaite explorer, une douce sérénité vous enveloppe. Qu'il y ait ou pas du monde, qu'il y ait ou pas d'animation. Il faut bien le reconnaître, le PARC GALEA a un petit quelque chose en plus !
Hier, c'était vendredi. Et au PARC GALEA, le vendredi, c'est... Musique et astronomie. Alors, évidemment, on avait prévu d'y aller.
Émilie et Éric s'étaient proposés pour s'occuper du pique-nique. Une équipe de choc ! Bien installés sous les arbres. À l'ombre. Parce que même en fin de journée, il fait encore très chaud. Comme on s'y attendaient, tout était parfait et délicieux.
Après s'être régalés, on a débarrassé et tout rangé dans nos voitures. Libres comme l'air, on a cheminés entre les parterres de cactus. Marcher un peu, admirer les merveilles de la nature à chaque plante, discuter, en écoutant les notes de musique qui parvenaient jusqu'à nous. Prendre notre temps. Nous éloigner le plus possible des soucis, des tracas, des problèmes, de la souffrance qui s'accroche.
Puis aller s'assoir pour écouter le petit groupe. Du blues. D'un très bon niveau. D'ailleurs, certains d'entre nous n'ont pas résisté à l'envie de danser... Ça fait un bien fou de se laisser traverser par la musique et de se balancer à son rythme. Un vrai bon moment de détente musicale. Et après ça, comme par magie, on n'avait plus le blues... Enfin, pas tous, bien sûr !
Il y en a toujours un ou une, dans le groupe, qui va plus mal que les autres. Et malgré l'entraide, l'attention, l'empathie, rien n'y fait. Toujours aussi difficile, voire culpabilisant de profiter d'une soirée quand l'un d'entre nous souffre. Bien sûr, la force du groupe fait que cette souffrance s'estompe par moment. Puis elle revient par vagues. Successives, hélas.
Portés par les notes qui continuaient à résonner, nous nous sommes déplacés vers l'espace réservé aux autres stars de la soirée.
Deux astronomes amateurs. Le duo Elie et Alexandre, s'est partagé le ciel et nous a embarqué dans sa passion. Direction les étoiles. Armés de leurs télescopes et de leurs rayons laser, ils nous ont fait découvrir la magie d'un ciel d'été. De constellations en galaxies, de nébuleuses en années lumières, allongés dans l'herbe, on a voyagé dans le temps et l'espace. Orion, Véga de la Lyre, Deneb, Altaïr... On a écouté leurs belles histoires. On a rêvé. On a scruté la Voie Lactée, on a admiré le scintillement de myriades d'étoiles.
Le ciel n'a pas fini de nous livrer les secrets de son infinie richesse... Et c'est tant mieux ! Ça nous laisse encore bien des opportunités d'en découvrir davantage une prochaine fois.
Et à une heure très avancée de cette douce nuit d'été, on a suivit l'Étoile du Berger. Direction du nord, retour à Bastia. Les yeux brillants de sommeil et de promesses de beaux rêves... Enfin une nuit de répit ? Une vraie nuit de repos ?...