Le carat, cette unité de mesure de l’or va peut-être bientôt s’appliquer au chocolat tant les prix ont explosé ! Cabosses et fèves sont devenues de véritables produits de luxe.
Pépites, tablettes, carreaux, pâtes à tartiner… tous ces petits mots doux à nos oreilles et qui nous mettent l’eau à la bouche vont finir par disparaitre de notre vocabulaire. Il se pourrait bien qu’un jour, ils ne soient plus que le souvenir d’un délicat parfum d’enfance.
Il faut bien reconnaitre que nous en consommons à longueur d’années sur tous les continents. Evidemment, pas les 7 milliards d’individus. Certains n’en n’ont pas les moyens. Et parmi eux, ceux qui travaillent dans les plantations. Ce qui est tout de même un comble !
Alors que d’autres en usent et en abusent. Là, on doit faire un méa culpa. Parce que nous aussi, on en a consommé plus que de raison. À moment donné, on aurait dû comprendre que ça ne pourrait pas durer. Mais non, on a continué, sans se poser de question, comme si là aussi, les ressources étaient inépuisables. On a tout de même un sérieux problème…
A notre décharge, ajoutons que les industriels utilisent tous les stratagèmes possibles et imaginables pour nous rendre de plus en plus addicts. Et dans le même temps, ils ne se privent pas d’augmenter les prix tout en rognant sur la qualité et la quantité.
Pourtant, cette année encore, nous sommes allés faire le tour des stands du salon du chocolat. Mais la fête avait un goût amer. Pourtant, les artisans rivalisent d’idées et proposent toujours de nous faire déguster leurs produits. Ça, c’est une chance. Malheureusement, nous restons sur notre faim, vu que nous n’avons pas les moyens de nous offrir ce luxe !
Peut-être que le chocolat aurait dû rester ce qu’il était, un produit d’exception, réservé aux grandes occasions. Finalement, tout avoir, à tout moment, est-ce que ça ne finit pas par banaliser les choses les plus extraordinaires ?
24 CARREAUX = 24 CARATS
Edito...
QU’EST-CE QU’UN GEM ?
Trois petites lettres porteuses d’une grande ambition… Un GEM, c'est d'abord un « Groupe ». Sans Groupe, pas de GEM. Ce collectif est donc le socle même du GEM. Les personnes qui le composent ont en commun une même difficulté de santé et l’envie de se retrouver pour construire ensemble des projets et les réaliser.
Ensuite, « Entraide ». On dit de l'être humain qu'il est un animal social. Il a besoin de l'autre, des autres. Il a également besoin de se sentir utile. Et quoi de mieux pour cela que d'aider les autres. Sur cette entraide repose une partie de la solution pour s'aider soi-même à aller mieux, reprendre goût à la vie, soutenir ses efforts quotidiens vers un plus grand mieux-être en reprenant confiance en soi.
Puis, vient le mot « Mutuelle ». Juxtaposer les deux termes constitue un pléonasme, certes. C’est pourtant là que réside la force du concept des GEM. En plus de la réciprocité : « je t’aide, tu m’aides et en t’aidant, je m’aide aussi… » ce qui en soit constitue déjà une boucle vertueuse, « Mutuelle » apporte en plus une notion fondamentale du GEM : le mot partage. Au GEM, on met en commun nos différences, nos points communs, nos compétences, nos envies…
Donc vive les pléonasmes et ceux qui en profitent ! Le GEM est donc un lieu où chacun avance à son rythme sur le chemin de l’autonomisation. Du membre qui passe à l’occasion boire un café pour reprendre lentement contact avec les autres. A l’adhérent qui s’investit au sein de l'association - fondement du GEM – pour reprend le pouvoir sur sa vie. Et puis, cela ne vous aura pas échappé… Quand on prononce ces trois lettres, on entend tout de même « j’aime » et quand on aime…