Pas d’affolement, nous ne parlons pas de médicaments ! La plupart d’entre nous en avons suffisamment expérimenté les effets pour savoir qu’il ne faut pas faire n’importe quoi en la matière.
Après les Semaines d’Information sur la Santé Mentale et son thème, autour du mouvement, revenons sur un événement auquel nous avions participé en mai dernier, à Biguglia. La 2ème Agora de la Santé. Elle portait sur l’alimentation et l’activité physique.
Ce qui a retenu notre attention, c’est intervention du Dr Antoine FAURE. Cardiologue, chef de service des Soins Médicaux et de Réadaptation (SMR) cardio-vasculaire et respiratoire à l’Hôpital de Bastia et initiateur d’un programme novateur nommé « EVA-CORSE », il milite pour que tout le monde fasse de l’activité physique.
Et dans son message, ce qui nous a plus particulièrement enthousiasmés, c’est le distinguo qu’il fait entre « sport » et « activité physique ». Fini la culpabilité de ne pas être tous des sportifs accomplis. Réjouissons-nous plutôt de faire de l’activité physique. Jusque-là, on n’avait pas vraiment réalisé qu’en faisant du ménage, du jardinage, aller acheter le pain, se balader en ville, on pratiquait déjà cette activité vitale. Et franchement, c’est beaucoup plus facile à intégrer dans notre quotidien que des séances dans une salle de sport. Et en plus, c’est gratuit !
Pour résumer, retenez que l’activité physique c’est pour tout le monde. Quant au sport, c’est pour tous ceux qui veulent aller plus loin. Le plus important étant de bouger. Alors, à chacun de choisir ce qui lui convient.
À présent que nous en avons pris la mesure, notre défi est d’augmenter les doses, chaque jour. Donc intensité et régularité Pas mal comme prescription ! On n’a plus qu’à s’administrer le traitement, tous seuls comme des grands !
En matière de prévention des risques, le spécialiste du cœur assure que ce serait déjà un grand pas de franchi pour notre santé.
Donc, cette fois, c’est promis, juré, craché, on se lance pour de vrai et on ne lâche pas en chemin.