Le 24 juillet 2014 : voilà une date que nous ne retiendrons pas… et c’est tant mieux !

C’était le jour où, la tristement célèbre épave du Costa Concordia s’acheminait lentement vers sa destination finale.

Parti de l’île de Giglio la veille, elle devait passer entre l’île d’Elbe et la Corse avec à son bord des tonnes d’hydrocarbures et autres eaux polluées.

Inquiets de cette situation, marins, plaisanciers, élus locaux et simples citoyens, conscients des risques écologiques, ce sont donnés rendez-vous sur le vieux port.

Nous étions donc présents pour soutenir ce mouvement solidaire. Le départ de la flottille citoyenne s’est fait dans un concert de sirènes, enveloppée de fumigènes orangés.

De la jetée du vieux port au bout de la place Saint-Nicolas en passant par le quai des martyres, nous étions nombreux à nous être déplacés pour voir partir les gens de la mer avec à leur tête la ministre de l’écologie en personne.

Par chance, malgré le temps qui devenait de plus en plus menaçant, au fil des jours, l’immense carcasse flottante rouillée est arrivée à Gênes. Nous avons poussé un ouf de soulagement.

Cela parait tellement dément que pour un démantèlement, on fasse courir autant de risques à la Méditerranée.