Il y a plus de 2000 ans, la mythique « Route de la Soie » inaugurait la naissance du commerce international. Depuis lors, la planète est un immense marché. Il suffit d’avoir une idée. Tout se vend. Tout s’achète. Lancer une mode n’a rien de compliqué puisque dès que le voisin a un truc, on veut le même. Quoi qu’il en coûte !
Depuis que la terre entière ou presque est connectée, il existe même un marché très prisé des virus. Leurs créateurs s’en donnent à cœur joie. Balancer un nouveau virus, demander une rançon… Tout est envisageable. Tout est réalisable. La seule règle qui vaille : le « no limite ».
Etats, entreprises, associations, particuliers… Plus personne n’est à l’abri derrière son écran. Les pièges de la toile sont multiples et sophistiqués. Anti-virus ou pas, nous sommes tous vulnérables.
Mais lorsqu’un virus débarque dans la vraie vie, ça change la donne. Le danger n’a plus rien de virtuel. Virulent, il a déboulé dans nos vies en véritable chamboule-tout. De « conception » incertaine, le petit dernier des « Corona », est la coqueluche du monde entier. Délicatement surmonté de couronnes rouges, il a un petit côté « impérial » du meilleur effet !
Mais voilà, une fois lancé, un virus n’a qu’une idée en tête… circuler le plus longtemps possible. Pour parvenir à ses fins, il s’ingénue à inventer toute une gamme de variants. Après le sud-africain, le brésilien, l’anglais, sa dernière trouvaille : l’indétectable ! Le petit malin est un pur produit breton apparu à Lannion !!! On croise les doigts pour que la note ne soit pas trop… salée.
En experts de la vente, les chinois ont profité de l’aubaine pour inonder les marchés de goodies, ces produits dérivés, qui s’arrachent à prix d’or, du masque au vaccin ! Ce marché juteux a fait des émules de ces produits de luxe ! Hélas, tout le monde n’a pas les moyens de suivre cette mode hors de prix. Et on ne vous parle pas du prix d’une vie humaine, ce serait indécent.
Nous, la mode, c’est pas notre truc ! Alors, ça fait un an qu’on fait tout pour ne pas choper ce virus. On reste masqués, à distance et à l’air libre pour continuer à se voir. On se frotte les mains… au gel, jusqu’ici, ça marché.
Au fait, si vous avez sur vous un exemplaire du virus, surtout, gardez-le bien au chaud. Chez vous. Et au moins pendant 8 à 10 jours. Parce qu’anti-virus ou pas, vaccins ou pas, pour l’instant, nous sommes tous vulnérables. Les autres, venez nous rejoindre... Dehors !