Vous connaissiez le « Téléthon », le « Sidaction » et bien voici venu le petit dernier, le « PSYCHODON ». Créée depuis 2 ans, cette association a vocation, en plus de récolter les indispensables fonds pour la recherche, l’accompagnement et la prévention, de lutter contre les discriminations. Alors évidemment, nous, ça nous parle et bien plus encore, ça nous mobilise… Il faut dire que cette année, le CNIGEM est partenaire du « PSYCHODON ». Et nous, on milite pour que tous les GEM travaillent ensemble et avec tous les acteurs des GEM. Et c’est au CNIGEM que ça se passe !
Pour exister, une grande cause a besoin d’être portée. Et en général, ce sont les artistes que l’on sollicite et qui se mobilisent quand la cause leur parle. L’année dernière déjà, un spectacle un peu intimiste, lancé comme un ballon d’essai a été proposé au public parisien, dans un petit théâtre, avec Olivia Ruiz pour marraine.
Cette fois, le spectacle aura lieu à l’Olympia ! Une bien belle manière d’attirer l’attention. Avoir son nom tout en haut de l’affiche et marquer les esprits afin que cette date reste comme celle dédiée au « PSYCHODON ». Un partenariat avec le groupe Canal+, nous permettra de suivre la soirée diffusée sur la chaîne C8.
Nous, on espère qu’un jour, le ballon d’essai laissera la place à des milliers de lanternes qui s’envolenont pour éclairer la nuit et donner de l’espoir. Vivement le jour où le regard sur les maladies mentales aura changé. Vivement le jour où l’on aura plus besoin du « PSYCHODON » !!! Et en attendant, tous ensemble, brisons le tabou et fêtons le « PSYCHODON » comme il se doit et où que l’on soit.
Parce que ce n’est pas pour dire, mais Paris, pour nous, comme pour d’autres, ça fait un peu loin et surtout, beaucoup trop cher… Pourtant, à notre manière, on sera un peu présent lors de cette soirée. Pour l’instant, on ne vous en dit pas plus. Vous verrez bien assez tôt…
Et puis peut-être que l’année prochaine, on pourra y assister, qui sait ? A moins qu’on organise en Corse une super belle fête à laquelle tout le monde aura envie de participer. En tout cas, maintenant, vous savez que chaque 12 juin, il faudra compter avec le « PSYCHODON ». En parlant de compter, s’il vous reste quelques euros, n’hésitez pas à en donner un peu, beaucoup, à la folie…
Et en attendant cette belle soirée, pour tout savoir sur le « PSYCHODON », c’est là : https://psychodon.org/
PSYCHODON : « STOP AU TABOU SUR LA MALADIE PSYCHIQUE » !
Edito...
QU’EST-CE QU’UN GEM ?
Trois petites lettres porteuses d’une grande ambition… Un GEM, c'est d'abord un « Groupe ». Sans Groupe, pas de GEM. Ce collectif est donc le socle même du GEM. Les personnes qui le composent ont en commun une même difficulté de santé et l’envie de se retrouver pour construire ensemble des projets et les réaliser.
Ensuite, « Entraide ». On dit de l'être humain qu'il est un animal social. Il a besoin de l'autre, des autres. Il a également besoin de se sentir utile. Et quoi de mieux pour cela que d'aider les autres. Sur cette entraide repose une partie de la solution pour s'aider soi-même à aller mieux, reprendre goût à la vie, soutenir ses efforts quotidiens vers un plus grand mieux-être en reprenant confiance en soi.
Puis, vient le mot « Mutuelle ». Juxtaposer les deux termes constitue un pléonasme, certes. C’est pourtant là que réside la force du concept des GEM. En plus de la réciprocité : « je t’aide, tu m’aides et en t’aidant, je m’aide aussi… » ce qui en soit constitue déjà une boucle vertueuse, « Mutuelle » apporte en plus une notion fondamentale du GEM : le mot partage. Au GEM, on met en commun nos différences, nos points communs, nos compétences, nos envies…
Donc vive les pléonasmes et ceux qui en profitent ! Le GEM est donc un lieu où chacun avance à son rythme sur le chemin de l’autonomisation. Du membre qui passe à l’occasion boire un café pour reprendre lentement contact avec les autres. A l’adhérent qui s’investit au sein de l'association - fondement du GEM – pour reprend le pouvoir sur sa vie. Et puis, cela ne vous aura pas échappé… Quand on prononce ces trois lettres, on entend tout de même « j’aime » et quand on aime…