Mardi soir, nous nous sommes rendus à l’IRA pour assister à une conférence sur la Non-Violence. C’est Nadia qui avait proposé que nous y allions tous ensemble et c’est elle qui s’est chargée de nous inscrire. On occupait presque toute une rangée, au milieu des élèves et des quelques autres participants. Comme toujours, Jean-François Bernardini, qu’il chante ou qu’il parle, a fait salle comble.
Depuis des années, nous suivons l’actualité de l’afc-Umani. Et régulièrement nous assistons aux rencontres et conférences qu’ils organisent grâce à « l’Università du l’Omu » et les « Artisans de la Non-Violence ».
Ce qu’il y a de bien au GEM, c’est que vu que nous accueillons tous les ans des nouveaux, il y a toujours quelqu’un qui découvre quelque chose. Donc là, la majorité des présents n’avaient encore jamais assisté à une conférence sur ce thème. Alors évidemment, c’est enthousiasmant. Et puis, nous, la non-violence, ça nous intéresse. On aimerait bien la pratiquer. Envers nous-mêmes pour commencer. Puis savoir l’utiliser pour arriver à pacifier nos relations. C’est pas parce que Jean-François Bernardini dit que la colère c’est la santé, qu’on va continuer dans cette voie. Faut pas charrier… Non, il ne nous a pas dit de nous taper dessus. Il nous encourage à utiliser la colère à bon escient parce que c’est une énergie puissante. Oui, mais encore faut-il y arriver. Parce que nous, quand on est en colère, et bien c’est comme si on débranchait tous les fils. Après, on ne voit pas bien comment on peut discuter.
En fait, on ne voudrait pas remuer le couteau… Mais en réalité, on en aurait tous bien besoin pour que le monde marche mieux ! Vous imaginez un monde sans violence. Plus de violences physiques, donc plus de bagarres, plus de guerres. Ni de violences psychologiques. C’est même difficile à concevoir. Les implications seraient tellement nombreuses que ça parait infini.
Vivement qu’on en apprenne plus, parce qu’une conférence, c’est bien beau, mais ça ne fait pas vraiment avancer le schmilblick. Et au bout du compte, on se sent un peu frustré de savoir qu’on pourrait faire autrement. Oui, mais comment ? Quand on cherche, on trouve. Donc nous, on va chercher… Et quand on aura trouvé, on vous dira tout !
NON VIOLENCE : EQUIPEMENT DU FUTUR
Edito...
QU’EST-CE QU’UN GEM ?
Trois petites lettres porteuses d’une grande ambition… Un GEM, c'est d'abord un « Groupe ». Sans Groupe, pas de GEM. Ce collectif est donc le socle même du GEM. Les personnes qui le composent ont en commun une même difficulté de santé et l’envie de se retrouver pour construire ensemble des projets et les réaliser.
Ensuite, « Entraide ». On dit de l'être humain qu'il est un animal social. Il a besoin de l'autre, des autres. Il a également besoin de se sentir utile. Et quoi de mieux pour cela que d'aider les autres. Sur cette entraide repose une partie de la solution pour s'aider soi-même à aller mieux, reprendre goût à la vie, soutenir ses efforts quotidiens vers un plus grand mieux-être en reprenant confiance en soi.
Puis, vient le mot « Mutuelle ». Juxtaposer les deux termes constitue un pléonasme, certes. C’est pourtant là que réside la force du concept des GEM. En plus de la réciprocité : « je t’aide, tu m’aides et en t’aidant, je m’aide aussi… » ce qui en soit constitue déjà une boucle vertueuse, « Mutuelle » apporte en plus une notion fondamentale du GEM : le mot partage. Au GEM, on met en commun nos différences, nos points communs, nos compétences, nos envies…
Donc vive les pléonasmes et ceux qui en profitent ! Le GEM est donc un lieu où chacun avance à son rythme sur le chemin de l’autonomisation. Du membre qui passe à l’occasion boire un café pour reprendre lentement contact avec les autres. A l’adhérent qui s’investit au sein de l'association - fondement du GEM – pour reprend le pouvoir sur sa vie. Et puis, cela ne vous aura pas échappé… Quand on prononce ces trois lettres, on entend tout de même « j’aime » et quand on aime…