On ne sait pas pour vous, mais pour nous, été rime avec glaces. En la matière, on a nos habitudes. On a le nôtre, le glacier. Non, pas Lenôtre. Nous, c’est Raugi notre chouchou. C’est le glacier préféré des bastiais. Sa terrasse est toujours bondée. On y fait la queue pour se régaler. L’autre soir, on se promenait sur le Vieux Port, comme souvent l’été. Le shopping de nuit est le meilleur prétexte qu’on ait trouvé pour passer, l’air de rien, face à la devanture d’un tout petit point de vente.
Et là, grande déception : fermé. Pourquoi personne ne nous a prévenus ? Ça alors, on n’en revient toujours pas. Le souci, c’est qu’on avait vraiment très envie d’une bonne glace. L’un d’entre nous a suggéré qu’on aille voir ailleurs… Comme on était un peu loin, certains on dit qu’ils étaient fatigués et n’avaient plus envie de marcher. Alors, on s’est dit qu’il était déjà tard, et qu’en effet, la terrasse serait pleine.… Bref, on a fini par capituler. A contre cœur.
Et bien sûr, comme par hasard, ce qu’on préssentait est arrivé. Ça a mal commencé. On a attendu des plombes rien que pour qu’ils prennent notre commande. Puis, encore un temps infini avant qu’on nous serve. On aurait dit qu’ils étaient partis à Madagascar chercher la vanille, en Ethiopie pour le Café, au Mexique pour le chocolat… Ça n’en finissait plus. Mais, hélas, on n’était pas au bout de notre déconvenue. Elles n’étaient pas bonnes ! Tout ça pour ça !!! C’est bien la dernière fois qu’on se fait avoir. On n’y retournera pas, ça c’est sûr et certain. Autant acheter une glace industrielle, au moins, on sait à quoi s’attendre. Ou mieux, s’en passer carrément. Et dire qu’on aurait largement eu le temps d’aller chez Raugi déguster des glaces aux canistrelli et au brocciu !!! Bon, il vaut mieux oublier. Ça nous fait trop de mal. Le seul remède qu’on ait trouvé ? Se donner rendez-vous chez notre chouchou, juste avant l’heure d’affluence, pour réserver une table et tous ensemble se régaler, enfin, pour de bon…