Comme chaque année depuis 4 ans, nous avons participé à la 4 ème "Université de la Non-Violence" organisée par l'AFC UMANI.
Et comme chaque année, nous avons eu la chance d'écouter des conférenciers de qualité et de renommée internationale pour certains d'entre eux.

Nous avons participé à des ateliers, vu un film bouleversant sur la vie des palestiniens.
"5 caméras brisées" : c'est le titre. Si vous en avez l'occasion, regardez-le, mais attention, accrochez vous... Un parti pris évidemment, puisqu'on y voit uniquement le conflit à travers le regard d'un père de famille palestinien. Donc, à inscrire et à replacer dans une histoire longue et complexe, certes. Cependant, on y découvre la réalité d'un quotidien, sans trucage. Une réalité effroyable qui dépasse la fiction.

Ces deux journées ont été une nouvelle fois aussi intenses qu'enrichissantes. Pas de temps morts. Et d'ailleurs les temps de repas sont également un temps de partage.

Cette année, un thème a particulièrement animé les troupes. Celui des déchets. Hélas une actualité brûlante chez nous en ce moment. Certainement une opportunité pour la Corse. Et une exigence pour nos élus : faire un tri très sélectif parmi toutes les possibilités (enfouissement, incinération, TMB - Tri Mécano-Biologique - , collecte à domicile...).

À titre individuel nous nous sommes tous sentis concernés. Comment ne pas l'être. Ce serait ne pas se sentir responsable de sa propre consommation et donc de ses propres déchets... pas si propres. C'est aussi ça être citoyen.

Pourtant des solutions existent. Et si elles fonctionnent ailleurs, aucune raison pour qu'il n'en soit pas de même ici.

Mais, nous direz-vous, quel lien entre déchets et non-violence ? Et bien ce sont les actions que l'on peut mener pour marquer son désaccord, tout en restant dans le cadre de la légalité et en suivant les préceptes de la non-violence. Ni plus, ni moins !

Affaire à suivre donc, parce que c'est l'affaire de tous et de chacun.