Hier, nous sommes allés faire un tour sur la plage. Nuages et soleil alternaient au gré du vent... Et nous, entre marcher ou pas...
On a choisi, d'un commun accord, sans même nous concerter : assis ou allongés s'avérait être notre seule alternative. Et on a regardé passer les gens. Tous les courageux qui se préparent pour l'été. Seuls ou à plusieurs, à vélo ou à pieds, en marchant ou en courant, avec ou sans musique... On était admiratifs. Ça nous a occupé un bon moment. Alors, à force, on étaient fatigués pour eux. Tous ces va-et-vient, chacun à son rythme certes, mais pour nous c'était déjà trop !
Donc, on s'est détendus. On a respiré. On a discuté de tout ce qu'on fait au GEM, de nos projets, des voyages que chacun aimerait faire.
Il faut dire qu'avec l'horizon en ligne de mire, ça donne envie de partir.
Mais partir pour aller où ? Ça à vrai dire, ce n'est pas un vrai problème. Chacun à ses envies d'ailleurs. La question, c'est : avec quel argent ? Parce qu'il ne faut pas oublié que nous sommes sur une île. Et la quitter, ça a un coût, surtout quand on n'a pas les moyens... Dans ce cas là, ça paraît encore plus cher.
Nous, ce qui nous botte, ce sont les voyages en Italie. Partir tous ensemble. Retrouver nos amis italiens. Faire des randonnées, découvrir de nouveaux paysages, partager la "pasta" et rire ensemble de nos malheurs... Il faut dire qu'avec l'histoire peu commune de notre GEM, on a pris goût aux voyages de groupe. Ceux qui y ont déjà participé, parce qu'ils savent à quel point ça fait du bien. Et ceux qui ne connaissent pas encore, parce qu'on ne leur parle que de ça ! On retournerait volontiers à l'île d'Elbe. Ceci dit, on n'est pas contre le fait de retourner à Pise, Sienne ou même un petit aller-retour à Livourne, quartier Venezia...
Ce jour là, notre délire, c'était de faire une petite virée en Sardaigne. Et plus précisément dans un petit coin de paradis... Mais chuuuut ! Vous savez bien qu'on est, aussi, un peu parano.
Oui, on est d'accord, pour l'instant, tout cela n'est qu'un souhait. Mais on ne sait jamais. Nous, on trouve que c'est déjà un bon début. Et puis, les projets c'est bien connu, ça nait dans les têtes.
Alors, qui sait...
Au fait, vous savez quoi ? On a fini par se dire que puisqu'on rêve d'îles, on pourrait commencer par faire des îles flottantes... Et chez nous, il en a un qui a une super bonne recette... N'est-ce pas Robert ?
Et puis, c'est bien connu, ça creuse le sport !!!
GROSSE FATIGUE
Edito...
QU’EST-CE QU’UN GEM ?
Trois petites lettres porteuses d’une grande ambition… Un GEM, c'est d'abord un « Groupe ». Sans Groupe, pas de GEM. Ce collectif est donc le socle même du GEM. Les personnes qui le composent ont en commun une même difficulté de santé et l’envie de se retrouver pour construire ensemble des projets et les réaliser.
Ensuite, « Entraide ». On dit de l'être humain qu'il est un animal social. Il a besoin de l'autre, des autres. Il a également besoin de se sentir utile. Et quoi de mieux pour cela que d'aider les autres. Sur cette entraide repose une partie de la solution pour s'aider soi-même à aller mieux, reprendre goût à la vie, soutenir ses efforts quotidiens vers un plus grand mieux-être en reprenant confiance en soi.
Puis, vient le mot « Mutuelle ». Juxtaposer les deux termes constitue un pléonasme, certes. C’est pourtant là que réside la force du concept des GEM. En plus de la réciprocité : « je t’aide, tu m’aides et en t’aidant, je m’aide aussi… » ce qui en soit constitue déjà une boucle vertueuse, « Mutuelle » apporte en plus une notion fondamentale du GEM : le mot partage. Au GEM, on met en commun nos différences, nos points communs, nos compétences, nos envies…
Donc vive les pléonasmes et ceux qui en profitent ! Le GEM est donc un lieu où chacun avance à son rythme sur le chemin de l’autonomisation. Du membre qui passe à l’occasion boire un café pour reprendre lentement contact avec les autres. A l’adhérent qui s’investit au sein de l'association - fondement du GEM – pour reprend le pouvoir sur sa vie. Et puis, cela ne vous aura pas échappé… Quand on prononce ces trois lettres, on entend tout de même « j’aime » et quand on aime…