Fallait bien si attendre vu qu’on était déjà en guerre… Sauf qu’on n’a pas pris toutes les précautions quand il était encore temps. Entre ponts aériens et maritimes, on s’est retrouvé sous le feu des projecteurs, projetés dans l’incertitude. Qui passera au travers des mailles du filet du virus virulent ? Qui se fera piégé ? Positif, positif, positif… (Comme quoi trop de positif peut nuire à la santé). Et soudain, vlan ! Le couperet tombe. « Rouge ».

Et dire que si ce fichu virus n’était pas venu jouer les trouble-fête, nous serions peut-être à Paris, avec les autres GEM, en route pour la soirée à l’Olympia… comme nous l’avaient proposé nos amis bretons du GEM « Le Bon Cap » qui eux feront le déplacement !

 

 

 

Fréquenter un GEM, c'est s'offrir UN cadeau ,
Un cadeau inestimable pour la vie,
Un cadeau pour VIVRE !!!
Pour vivre sa vie.

Fréquenter un GEM, c'est prendre le temps de se reconstruire,
Se reconnecter à soi-même,
Aux autres,
Aux plaisirs simples de la vie.

Le vendredi 13 mars dernier, nous avions décidé de fermer notre local parce que nous ne nous y en sentions plus en sécurité. Le contexte était anxiogène et le manque de réactivité des autorités ne faisait qu’aggraver les choses. Nos multiples interrogations restées sans réponse nous ont poussées à agir. La suite nous a donné raison, puisque le 17, tout le monde était confiné !

Ceux qui fréquentent de près ou de loin un GEM savent à quel point, la vie n'y est pas un long fleuve tranquille. Et c’est tant mieux !!! C’est vrai quoi, on s’y ennuierait ferme si c’était le cas. Là au moins, pas de risque que ça arrive. Il s’y passe toujours quelque chose...

Dans la vie, tout ne se passe pas toujours comme prévu. Alors, pour ne pas trop souffrir mieux vaut apprendre à relativiser. 

Plus facile à dire qu'à faire ? Pas si sûr... A bien y regarder, on a le choix ! On peut prendre du recul ou de la hauteur, faire un pas de côté, voir le verre à moitié plein, ou la vie en rose, redonner leur juste place ou leur juste dimension aux événements.

Quand le tant attendu déconfinement a sonné l’heure de la sortie, nous ne nous sommes pas jetés à corps perdus pour nous retrouver. Pourtant, ce n’est pas l’envie qui nous manquait. Non, disons plutôt que nous avons préféré attendre et observer comment les choses évoluaient. Puis, un jour, nous nous sommes dit que le moment était venu !

Vous vous souvenez des 2 mois de confinement que nous avons tous traversé ? Oui, c’est vrai, c’était hier et pourtant, ça semble déjà loin… Cette période hors du temps a permis à tout le monde de faire un petit pas côté. Depuis ce point de vue inattendu, qui s’est offert à nous, chacun a pu observer sa vie.

Nous, on a observé la vie de notre GEM. Quelle que soit la place qui est la nôtre, on retiendra un message fort de ce petit pas de côté… Il aura été comme le révélateur de l’incroyable force du Collectif et de la puissance de l’Entraide Mutuelle.

En quelques heures, nous avons basculé tous ensemble dans une temporalité différente. Et ce virus, mortel, a été le vecteur d’un enseignement express dans de nombreux domaines.

En un clic, on peut découvrir, apprendre, savoir ce qu’il se passe de l’autre côté de la Terre… Les possibilités sont infinies. Alors qu’est-ce qui fait qu’on n’a rien vu venir ?

Faisons ensemble un petit retour en arrière… Janvier 2020. Bien confortablement installés sur nos canapés, devant nos écrans, on assiste tranquillement à ce qui ressemble à un film de science-fiction. Des hommes en combinaisons blanches, maqués, casqués, circulent dans une ville déserte…

A l'heure où tout le monde court après les indispensables masques pour se retrouver, voilà que les GEM de Corse en ont reçu une centaine chacun... Comme par magie ! Mais comment ce petit miracle a-t-il pu être réalisé, ou plutôt par qui ?

C'est Aurélie Pinna notre "référente ARS" qui nous a informés de notre bonne fortune lors d'une visio-conférence après la réunion du matin même, du Comité de Suivi des GEM, avec la DGCS et la CNSA. Et à laquelle, bien sûr, notre GEM participait au titre du CNIGEM...

Et voilà, l’heure de la sortie a sonnée ! Demain, on va enfin pouvoir respirer au grand air. Fini la petite heure autour de chez soi, finies les attestations. Vive la liberté ! A un détail près, le virus n’aura pas disparu pendant la nuit. Pas plus qu’il ne se déplace tout seul. Donc, notre liberté sera surveillée et conditionnelle.

Il parait qu’il va falloir qu’on change de vie. Qu’on soit imaginatif, inventif… Nous, on n’a pas attendu qu’on nous le demande. Il y a bien longtemps qu’on fait tout pour développer notre imaginaire, jouer avec la réalité. On a même poussé le bouchon un peu loin parfois, d’après ce qui se dit. En fait, il suffit de se faire confiance et on découvre vite que le cerveau est un truc incroyable, doté de capacités insoupçonnées… Mais le truc, c'est qu'on ne maîtrise pas tout tant il est complexe !

Et nous avec.... !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais qui a écrit ce mauvais scénario ?...

Depuis quelques mois, tous les pays du monde, les uns après les autres, sont rattrapés par un virus aussi volatile que virulent. Les habitants de la planète terre se retrouvent pris au piège. Impossible de fuir, d’autant qu’ils sont tous confinés, chacun chez soi. Tout se passe comme si, à leur insu, ils étaient passés de l’autre côté du miroir. Propulsés dans l’inconnu, ils tentent de se rassurer en cherchant des informations crédibles. Incrédules et abasourdis par les images qui leur parviennent de toute part, ils s’enfoncent chaque minute davantage, dans un jour sans fin…

Vous connaissez le confit ? Cette technique de conservation serait connue depuis l’antiquité. Certains disent même qu’elle remonterait à la préhistoire. Plus proche de nous, le sud-ouest en a fait une de ses spécialités.

Pour réussir un bon confit, il vous suffit de suivre les quelques conseils avisés des plus grands spécialistes en la matière. Comme vous bénéficiez de quelques semaines supplémentaires, voire plus, vous avez tout le temps nécessaire à la préparation de cette recette…

Ouf, le ciel est avec nous… En ce lundi de Pâques, il est recouvert un voile nuageux gris. Pas vraiment du genre qui donne envie de sortir pique-niquer sur l’herbe d’un beau vert printanier du plus bel effet avec une nappe à carreaux. Et la météo annonce même quelques averses éparses. C’est parfait !

A moitié sonnés par le confinement, voilà que nous sommes à présent réduits à nous « réjouir de fêter » Pâques chacun chez soi ! Pas de repas tous réunis autour de la table. Pas de pique-nique au beau milieu des pâquerettes. 

C’est pas que… mais on a du boulot, non ? Ben il parait que c’est aujourd’hui qu’on doit faire la chasse aux œufs !
Problème, on ne sait plus du tout où on les planqués… D’ailleurs, si ça se trouve, on les a déjà tous bouffés pour calmer une bouffée d’angoisse. Allez savoir !!!