Bastia fête sa première décennie de « Ville chocolat » ! Et pour l’occasion, ce Salon des surprises nous a embarqué pour un voyage des papilles.

Le vendredi, nos fameux Sésames offerts en la poche, c’est en chapelet que nous sommes entrés dans le temple des douceurs. A l’intérieur, un seul mot d’ordre : se régaler. Tout en prenant soin de ne pas se perdre des yeux tout en se laissant mener par le bout du nez…

Une délicate odeur de pain chaud nous a conduits directement à l’espace réservé aux professionnels de la boulangerie. Le parrain de cette édition, Norbert, chef issu d’une célèbre émission de cuisine qui lui vaut sa notoriété, fait la promotion de cette tradition bien française, sur le petit écran.

Début octobre, l’ARS, avec  l’IREPS, a proposé programme régional d’une semaine autour du thème « Violences et Santé en Corse : repérer, protéger, accompagner ».

Et le 10 octobre, pour la Journée Mondiale de la Santé Mentale, notre GEM était convié à la table ronde « Bientraitance des soignés et des soignants ». C’est donc pour cette occasion que nous avions proposé à nos amis de Porto-Vecchio de venir nous retrouver moins de 10 jours après notre séjour en Balagne.

L’Inter-GEM prévu à la fin du printemps dernier avec nos amis de Porto-Vecchio, nous l’attendions fébrilement… Eh bien en parlant de fièvre, c’est exactement ce qui est arrivé… Le vilain petit trouble-fête a mis un grand coup d’arrêt à notre projet commun.

Il nous a donc fallu attendre que l’été s’en aille, emportant avec lui ses longues plages rouges de plein tarif pour partir au camping sous les pins.

 Ce séjour, nous l’avions voulu comme un voyage. Se laisser porter et transporter. Rêver le nez à la fenêtre. Admirer les beautés de la Balagne, entre nature aride balayée par les vents et bleus intenses de la mer qui éclabousse nos yeux de ses reflets brillants.

Depuis que nous avons signé le bail de notre nouvel appartement, pas de temps mort. Les seuls moments de répit, c’est quand on se pose pour téléphoner. Ou plus précisément lorsque l’on tente désespérément de joindre un interlocuteur afin de finaliser les démarches…

C’est pas pour critiquer, mais tout de même ! A l’heure du tout numérique, il y a de l’Eau dans le Gaz. Et pas qu’un peu.

Et oui, ça peut surprendre de prime abord. Pourtant, c’est un peu comme cela que nous ressentons les choses. Ecoutez plutôt…

A force d’invoquer tous les Saints de la Ville, et à Bastia, il y en a dans chaque quartier, Nicolas a fini par nous entendre. Et pour cause, il est le seul à posséder une Agence. En tout cas, nous remercions les Anges qui sont à son service, pour leur professionnalisme, leur écoute, leur gentillesse et leur confiance. Et bien sûr, nous remercions du fond du cœur les propriétaires qui nous ont accordés un OUI qui a fait des heureux !

Et maintenant, que va-t-il se passer… ???

 Le suspense est à son comble. Nous sommes en suspens. Un peu comme en apesanteur. Au fait, si vous avez quelque chose à nous proposer, il nous faut un ascenseur si ce n’est pas de plain-pied !

 

 

Et voilà, c’est bel et bien fini.

16 ans de vie de notre GEM enfermés dans des cartons de déménagement comme de vulgaires reliques. Toutes nos affaires attendent bien sagement qu’on les récupère chez notre parrain qui nous les garde… en attendant la « Happy End » ! En clair, ça veut dire le jour où nous aurons enfin trouver ce fameux nouveau local en Centre-Ville.

Vous devez vous dire que nous sommes obsessionnels et vous avez raison. Mais à notre décharge, nous avons plusieurs bonnes raisons de l’être. La première, c’est que nous trouvons plus que légitime que notre GEM reste au cœur de la Ville, de vie et de l’activité. Quant aux autres raisons, elles découlent de cette légitimité et sont liées à des questions de visibilité, de développement, d’accessibilité, d’inclusion et de citoyenneté. Donc, vous voyez bien que tout cela est plus que raisonnable. 

40 ans, ça se fête ! Alors, on ne pouvait pas rater cette soirée même pour une raison valable.

Le truc que c’est que le nez dans le guidon, ou plutôt dans les cartons, on n’avait pas vraiment réalisé qu’on était déjà le 20. Nous, la seule date en ligne de mire, c’est fin juin… La date fatidique du déménagement de notre parrain.

Voilà deux ans que nous sommes ballotés par les flots. Les vagues se succèdent et déferlent sur nos vies. Jusqu’à présent, on a surnagé, tant bien que mal. Mais là, à force, de tanguer, on pourrait boire la tasse et finir par nous noyer.

Et comme si ça ne suffisait pas, voilà que les vagues de chaleur s’y mettent aussi. Ça n’a l’air de rien comme ça, mais quand on est dehors, pas moyen de se planter sous la clim pour se rafraîchir. Fini le confort de notre nid douillet, avec nos canapés, notre petit frigo et notre thé glacé !

Que vous soyez fan de déco, des années disco, night clubber invétéré ou rien de tout cela, il est pratiquement certain que vous avez déjà croisé une des incontournables boules à facettes !

Ces boules en polystyrène, entièrement recouvertes de petits miroirs pour réfléchir la lumière confèrent d’un seul coup une ambiance festive quel que soit l’endroit où elles se trouvent.

A présent que vous l’avez bien en tête avec peut-être même une musique qui l’accompagne et, bien qu’à priori cela semble n’avoir aucun rapport, vous avez déjà devant vous l’image de ce qu’est un GEM !!!

Dans la vie, les projets, ça aide à tenir en attendant des jours meilleurs…

D’ailleurs, un projet, vu que c’est dans le futur, ça permet de se projeter plus loin que les problèmes du quotidien. En principe, ça donne une direction à notre cerveau. Il se focalise tout entier vers ce but. Il dirige toute son énergie à la réalisation dudit projet.

Cette année, on innove. En guise de chasse aux œufs, nous sommes partis à la recherche de notre futur nid… Priorité oblige ! Evidemment, vous savez que nous ne sommes pas contre quelques petites douceurs chocolatées au cœur tendre.

Disons plutôt que nous ne voudrions pas être chocolat quand la bise sera là ! Alors, on se bouge. On est à l’affut de la moindre alerte qui nous indique qu’un nouveau bien est sur le marché.

Cela fait déjà quelques mois que nous recherchons un nouveau local pour abriter notre GEM. Si ça n’est déjà pas simple pour une personne lambda de trouver de quoi se loger, ça se complique considérablement quand il s’agit d’une association. Alors pour un GEM… ça relève carrément de Mission Impossible !

Une étoile de plus brille dans notre ciel…
Nous avons le cœur serré car nous ne verrons plus jamais sa longue silhouette, sa blondeur enfantine, ses traits juvéniles, ses vêtements colorés, ses bijoux partout… Elle était un peu comme une elfe sur cette Terre.


Au GEM, comme son nom l’indique, on est un Groupe. Donc, quand on doit prendre une décision qui engage le groupe, on se réunit. De façon formelle ou informelle. C’est le degré d’importance du choix à faire qui dicte la conduite à tenir.

Par exemple, les petites décisions du quotidien, on les prend ensemble, mais avec les personnes présentes au moment « T ». En revanche, pour les décisions plus importantes, on sonne le rappel et tout le monde rapplique. C’est ça, la vie d’une association.

Et voilà, comme si au noir de l’actualité, il fallait ajouter le gris du ciel… Raison de plus pour s’accrocher. Il faut réagir, vite ! La meilleure solution est de faire diversion pour tromper l’ennemi. Alors, on s’en remet au « Régent ». Dans le noir, en file indienne, on se faufile. Du rouge, du blanc. On est bien au ciné et on a le « Permis de construire » !

 

 

Nous commencions à peine à entrevoir le bout du tunnel. Le virus semblait commencer à se désintéresser de nous. Nous allions enfin pouvoir vivre le cœur léger… C’était sans compter sur les incroyables bruits de bottes venus de l’Est. Nous sommes sonnés. Abasourdis.

Inutile de vous rappeler ce qu'est le réchauffement climatique et l'urgence à agir, tant individuellement que collectivement. Inutile aussi d'insister sur le fait que l'être humain est très souvent empêtré dans ses propres contradictions. Donc, inutile de préciser qu'au GEM, nous sommes pile poil dans la norme !Pas vraiment convaincus ? L'exemple qui suit est parfait pour illustrer ce propos.