Vous n'allez probablement pas nous croire, pourtant on jure de dire la vérité. Toute la vérité ! Voilà comment tout a commencé. Fin septembre, quand l'été nous quitte sur la pointe des pieds, on se console en se disant que dans quelques semaines on pourra se régaler dans les allées du salon du chocolat. Et plus les jours approchent, plus on fantasme sur tout ce que l'on va bien pouvoir déguster...
Lors d'une de nos multiples réunions pour décider de ce que l'on veut faire tous ensemble, nous avions finalement opté pour le samedi après-midi. Rendez-vous était donc pris pour qu'on se retrouve tous devant l'entrée dudit salon sur la place Saint Nicolas.

Rassemblés devant les immenses Barnums, face à l'accueil pour acheter nos billets, nous en avons profité pour mettre au point une stratégie : on fait le tour et avant de partir, on repasse acheter notre coup de cœur ! Au bout de la file d’attente, enfin la récompense après un an d'attente !

La nouveauté, cette fois-ci, c'était les épreuves en direct pour sélectionner les meilleurs pâtissiers. Cette équipe de France une fois constituée, rivalisera avec la crème internationale pour la coupe du Monde en 2021 ! Quand nous sommes passés, ils étaient en train de confectionner des merveilles en pâte à sucre. Couleurs irisées, formes alambiquées, brillance et transparence faisaient miroiter les yeux écarquillés d'un public conquis par tant de talent. D'autres sculptures, tout en chocolat, trônaient dans l'allée sous nos regards éblouis. À l'opposé de ce chapiteau, des femmes chocolat défilaient en musique. On a juste jeté un œil vu que celle qui avait notre préférence a préféré filer à l'anglaise...

Quant aux stands, dégoulinant de douceurs d'ici et d'ailleurs, on les a tous scrutés. Comme si on était à la recherche d'un trésor ou du moins d'une nouveauté à découvrir. On a goûté çà et là ce qui nous attirait. On était assez d'accord sur quelques petites choses fines et délicates qui auraient ravies nos palais et que l’on aurait récupérées lors de notre deuxième tour pour nos menus achats vu que le chocolat s’écoule à prix d’or.

Oui mais voilà, on a été rattrapé par notre fatigue qui peut, à tout moment, venir gâcher la fête. Tout d'un coup, c'était trop. Trop de chaleur, trop de monde, trop de bruit... Alors, question de survie, on a décidé de vite sortir de ce four, pour retrouver l'air frais de la place et ses terrasses accueillantes. On n’a eu que quelques pas à faire pour s’y réfugier et se refaire une santé avec une boisson rafraîchissante.

Voilà, c'est la vérité vraie ! Cette année, on est chocolat et on n'a rien pour se régaler pendant les longs après-midi pluvieux. Que c’est triste. A moins qu’on n’organise un inter-GEM mi-décembre à Ajaccio. Ils accueillent le Salon pour la première fois. En décembre, il devrait faire moins chaud, non ?…