L’autre soir, on a été au ciné. Dans l’urgence. Un peu comme le sujet. Brûlant. On a fermé le GEM et on a filé. La salle était déjà pleine à notre arrivée. Plusieurs personnes étaient sur scène pour présenter leurs associations. Toutes en lien avec l’écologie. Puis, le film a commencé.Conteur sans pareil pour nous raconter les mystères de l’univers, Hubert Reeves, de sa voix qui roucoule, nous alerte une énième fois. Infatigable chercheur, l’astrophysicien nous le répète depuis 30 ans : « la Terre est notre seul habitat ! »
Pourtant, nous n’avons de cesse de la piller et la détruire. Comme si, à l’image de cette société de consommation qui nous dévore, elle était un simple kleenex à jeter après usage. Malgré cela, il nous dit que tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Certes. N’empêche qu’il nous a drôlement fait peur. On a vraiment intérêt à se bouger et vite si on veut que la Terre continue de tourner avec nous dessus !!!
La bonne douzaine de spécialistes, réunis autour de lui, étaient tous unanimes sur le fait que nous vivons une période charnière et cruciale. L’accélération de la 6ème extinction de masse et la dégradation de nos écosystèmes menacent non seulement les espèces animale et végétale mais aussi humaine. Et bien sûr, c’est de notre responsabilité ! Qui d’autre pourrait-on accuser d’ailleurs ? Bref, il est plus que temps qu’on arrête de se croire plus fort que la Nature et de se prendre pour les rois du Monde ! On nous l’a dit et répété, la planète ne nous appartient pas. Elle appartient à nos enfants. Enfin, tant qu’il y en aura… ça fait froid dans le dos rien que d’y penser !
Véritable chef d’œuvre en péril, notre planète a besoin de l’attention de chacun d’entre nous. Être à son chevet, cogiter et trouver toutes les solutions pour sauvegarde notre biodiversité ne suffit plus. Il faut nous engager concrètement, au quotidien, pour elle, pour nous, en tant que citoyen, qu’être humain. Mettre enfin en œuvre les nombreuses pistes d’actions individuelles et collectives. Au moins celles qui sont à notre portée. Pour l’instant, soyons honnêtes, on fait le minimum syndical. Dès aujourd’hui, sans remettre à demain, on doit tous, chacun à son petit niveau, pouvoir faire au moins un geste de plus. Puis un nouveau demain et ainsi de suite. On le sait, ce sont les petits cours d’eau qui font les grandes rivières. Alors arrêtons d’attendre que l’autre fasse quelque chose avant de nous lancer. Faisons. Maintenant. De notre plein gré. Avant que ce soit de force ! Nous pourrons peut-être nous dire que nous n’avons pas baissé les bras alors qu’il était encore temps. Unissons nos forces et ensemble nous y arriverons. Enfin, espérons…